Cette 23 ème étape me ramène en France, à Boulogne-sur-mer, après avoir quitté la Hollande et traversé la Belgique. 377 km et 8 h.

J’ai pris mon temps certes, mais aux Pays-Bas, les villes, les banlieues se touchent quasiment toutes, un peu comme dans les grandes métropoles finalement, j’étais près de Leyde, La Haye, Delft, voire Rotterdam ; le matin, ça bouchonne. Ensuite j’avais choisi des petites routes le plus souvent. Résultat 44 km la 1ère heure et 47 km la seconde. J’ai découvert la Zélande et la Frise, Keukenhof pas loin ; au printemps ce ne sont que champs de fleurs, en ce moment il n’y a plus grand chose, mais des ails bleus sur une grande surface, ça rend très bien. J’aurais bien pris une photo mais aucun moyen de stationner même 30 secondes ; il n’aurait servi à rien que je prenne ce champ d’ail bleu, par cette chaleur, ;+). 

La route m’a emmené vers la côte, sur les digues et vers une usine marée motrice. Paysages semblables à ceux d’hier.


Bruges. Nous l’avions découverte il y a plus de trente ans mais c’est un réel plaisir de la retrouver, elle n’a pas changé la petite Venise du Nord, mais est devenue très touristique, j’ai mis des photos pour moins commenter. A force de déambuler dans les rues, il m’a fallu pas loin d’une demi-heure pour retrouver ma moto. Ensuite, j’ai pris les grands axes pour rejoindre Boulogne. Je la connaissais déjà pour y voir fait une colo il y a pas loin de 50 ans et une visite avec Dame Hilda et cousine Catherine en avril dernier. Je me suis contenté de prendre l’air et de discuter avec des messieurs qui avaient l’air de deviser sur le port. 

Mais voilà, c’est mon dernier soir, j’ai très bien mangé dans un restaurant d’une jolie place pavée, pour marquer le coup, mais ce retour en France réveille ce que j’avais oublié depuis trois semaines. Par exemple la frime. Les jeunes et moins jeunes se la jouent quand-même ridiculeusement, dans leur voiture puissante, avec leurs casquettes sur le côté d’où le soleil ne vient pas, des tatouages pour être distingués mais comme tous en ont, la distinction serait de ne pas en avoir, leur tenue uniformisée pour la saison ou pour l'année. J’ai a nouveau entendu klaxonner parce qu’une voiture laissait passer des piétons et que derrière on s’impatientait… Enfin tous ces gestes que j’étais étonné, et ravi, de ne pas voir plus haut, chez les vikings. Mais je n’ai fait que des routes et villages de campagne, qui sait si en ville … 

Bon mais ce soir le wifi a du mal, je ne suis pas parvenu à compléter la carte ni à charger la moindre photo, ça rame ça rame. Mais je suis dans une ville de pêcheurs !